Production Animale

Production Animale

 

La croissance du sous-secteur élevage a légèrement progressé de 6,52% en moyenne entre 2002-2007 et à 6,72% entre 2010-2015, pour une cible fixée à 6,9%. En ce qui concerne la volaille, le rythme moyen annuel d’accroissement a été de 1,64% sur la période 2010-2015 alors qu’il était de 3,96% entre 1996 et 2012. Alors qu’il a connu une légère baisse de 1,8% en 2012, l’effectif des ovins/caprins a progressé à un rythme moyen annuel de 2,5% de 2012 à 2015.La croissance de la consommation urbaine de viande porcine a entrainé une amplification de l’élevage de cette espèce au cours des 5 dernières années.

Le taux de couverture des besoins en produits carnés est largement déficitaire et la consommation de viande et abats par habitant et par an est estimée à 7,5 kg, alors que la norme préconisée est de 12 kg par personne et par an. Elle n’a évolué annuellement que de 0,1 point au cours des 5 dernières années. Par conséquent, le pays importe annuellement environ 30 000 têtes de bovins, 40 000 petits ruminants, un million de volailles sur pied et près de 10 000 tonnes de viande pour couvrir les besoins de la population. Les viandes importées étant moins chères que celles produites localement, on assiste à une baisse régulière des effectifs de poulet de chair dans les exploitations avicoles depuis 2003. Pour l’œuf de table également porteur, le coût élevé de sa production se répercute sur le prix au consommateur avec comme conséquence, la mévente et le niveau très faible de consommation évalué actuellement en moyenne à 17 œufs par habitant par an contre en moyenne 50 œufs par habitant pour l’Afrique. Quant à la filière lait, le déficit de l’offre nationale est de loin plus élevé assurant une couverture moyenne de 0,9 kg par capita soit environ un (01) litre de lait par habitant par an en 2016. Face à cette situation et à l’importante croissance des besoins en viande, œufs de consommation et lait, la relance des filières animales est une urgence économique. La revue du secteur avicole du Togo, démontrait que les volailles pourraient contribuer à sortir le Togo de sa dépendance alimentaire en matière de produits carnés, si et seulement si, des solutions sont trouvées aux nombreux facteurs qui freinent l’élevage des poulets de chair.

avec le soutien à la création des ranchs et la construction d’au moins un abattoir moderne par région. Ainsi, l’Etat soutiendra et accompagnera l’installation des zones de pâturage par préfecture avec une aire d’abattage et des mini laiteries pour maîtriser et moderniser la pratique de transhumance internationale et locale, et assurer le contrôle et la traçabilité de la production de viande pour la consommation locale et l’exportation.

 

 

 

  1. la principale stratégie envisagée repose sur une approche de développement intégré basé sur les « agropoles ». Pour le Togo, un agropole est « un ensemble d’entreprises circonscrites dans une aire géographique donnée, qui entretiennent des relations fonctionnelles dans leurs activités de production, de transformation, de services d’appui et de commercialisation d’un produit végétal, animal, halieutique ou forestier donné ». C’est aussi «  une zone d’activités à vocation agricole ou agro-industrielle et logistique, qui regroupe plusieurs acteurs de taille et de niveau technique et technologique variable, évoluant sur une ou plusieurs filières agricoles ciblées ».
  2. En 2017, le gouvernement marque sa volonté de poser les fondements durables de la transformation structurelle de l’économie pour permettre au Togo de cheminer progressivement vers l’émergence. C’est dans cette dynamique qu’il a amorcé l’élaboration de son plan national de développement (PND) intégrant les objectifs de développement durable (ODD) pour la période 2018-2022. Le PNIASAN s’inscrit dans l’axe 2 « Amélioration de la productivité et de la compétitivité des secteurs porteurs de croissance » à travers l’objectif stratégique 1 « Développer un secteur agropastoral et halieutique » dudit plan.

 

  1. Tirant leçon de la mise en œuvre du PNIASA, le gouvernement a énoncé une nouvelle vision de l’agriculture togolaise à l’horizon 2030, intégrée dans la nouvelle Politique nationale Agricole. Cette vision s’énonce comme suit :

« Une agriculture moderne, durable et à haute valeur ajoutée au service de la sécurité alimentaire nationale et régionale, d’une économie forte, inclusive, compétitive et génératrice d’emplois décents et stables à l’horizon 2030 ».

Cette vision est en cohérence avec la vision de la politique agricole de la CEDEAO qui est : « une agriculture moderne et durable fondée sur l’efficacité et l’efficience des exploitations familiales et la promotion des entreprises agricoles grâce à l’implication du secteur privé. Productive et compétitive sur le marché intra-communautaire et sur les marchés internationaux, elle doit permettre d’assurer la sécurité alimentaire et de procurer des revenus décents à ses actifs ».

Le PNIASAN, principal outil de mise en œuvre de la politique est axé essentiellement sur le développement des Agropoles (pôle de développement agricole). Il est visé à terme la réalisation d’une dizaine d’agropoles sur toute l’étendue du territoire, couvrant la période de la politique agricole (2016- 2030).

  1. la principale stratégie envisagée repose sur une approche de développement intégré basé sur les « agropoles ». Pour le Togo, un agropole est « un ensemble d’entreprises circonscrites dans une aire géographique donnée, qui entretiennent des relations fonctionnelles dans leurs activités de production, de transformation, de services d’appui et de commercialisation d’un produit végétal, animal, halieutique ou forestier donné ». C’est aussi «  une zone d’activités à vocation agricole ou agro-industrielle et logistique, qui regroupe plusieurs acteurs de taille et de niveau technique et technologique variable, évoluant sur une ou plusieurs filières agricoles ciblées ».
  2. En 2017, le gouvernement marque sa volonté de poser les fondements durables de la transformation structurelle de l’économie pour permettre au Togo de cheminer progressivement vers l’émergence. C’est dans cette dynamique qu’il a amorcé l’élaboration de son plan national de développement (PND) intégrant les objectifs de développement durable (ODD) pour la période 2018-2022. Le PNIASAN s’inscrit dans l’axe 2 « Amélioration de la productivité et de la compétitivité des secteurs porteurs de croissance » à travers l’objectif stratégique 1 « Développer un secteur agropastoral et halieutique » dudit plan.

 

  1. Tirant leçon de la mise en œuvre du PNIASA, le gouvernement a énoncé une nouvelle vision de l’agriculture togolaise à l’horizon 2030, intégrée dans la nouvelle Politique nationale Agricole. Cette vision s’énonce comme suit :

« Une agriculture moderne, durable et à haute valeur ajoutée au service de la sécurité alimentaire nationale et régionale, d’une économie forte, inclusive, compétitive et génératrice d’emplois décents et stables à l’horizon 2030 ».

Cette vision est en cohérence avec la vision de la politique agricole de la CEDEAO qui est : « une agriculture moderne et durable fondée sur l’efficacité et l’efficience des exploitations familiales et la promotion des entreprises agricoles grâce à l’implication du secteur privé. Productive et compétitive sur le marché intra-communautaire et sur les marchés internationaux, elle doit permettre d’assurer la sécurité alimentaire et de procurer des revenus décents à ses actifs ».

Le PNIASAN, principal outil de mise en œuvre de la politique est axé essentiellement sur le développement des Agropoles (pôle de développement agricole). Il est visé à terme la réalisation d’une dizaine d’agropoles sur toute l’étendue du territoire, couvrant la période de la politique agricole (2016- 2030).

La mise en place des ranches répondait à l’esprit de créer les conditions de l’intensification de l’élevage à travers la génétique, la conduite rationnelle des troupeaux, la production fourragère et le rationnement, la vulgarisation des techniques d’élevage et la gestion technico économique des exploitations.

A ces défis incontournables, il faut ajouter désormais, le développement des chaînes de valeur,
fourrage-Lait-viande, en créant non seulement une synergie avec les élevages jouxtant ces ranches mais aussi éventuellement avec les troupeaux transhumants qui arrivent périodiquement sur notre territoire.

C’est ainsi que les ranches d’Adelé avec une superficie de 16 000 ha et de Namiéle 7 000 ha, respectivement dans les préfectures de Blitta et de l’Oti, peuvent encore jouer pleinement ce rôle.

Bien que les effectifs des bovins soient très modestes et que les activités tournent au ralenti dans les deux ranches, les atouts sont cependant énormes.

Adélé dispose des rivières, sources d’abreuvement des animaux : Talaboutiti, Koflo, Atiékou, parcs à rénover, un château d’eau alimenté par un forage à rendre fonctionnel.

Namiéle dispose d’un barrage de 400 000 mètre cubes d’eau, avec un complexe de pompage qui alimente les abreuvoirs et des canalisations qui desservent cinq (5) villages riverains. L’eau de barrage sert aussi à l’abreuvement des animaux surtout en saison sèche, des zones aménageables pour le parcage des animaux transhumants sur 4000 ha ; des zones aménageables pour la production des pâturages : vers les villages de Galangashi et Kaditiéri.

Dans le cadre de la modernisation du secteur agricole en lien avec l’axe 2 du Plan National de Développement (PND 2018-2022) le gouvernement compte aménager ces sites pour accueillir un plus grand nombre de troupeaux surtout les troupeaux transhumants ou les troupeaux en difficultés.

Il s’agira de :
Relancer effectivement les activités dans les deux ranches et essentiellement de :
– Former des éleveurs et des agro éleveurs sur les techniques d’embouche
– Réhabiliter les forages, des retenus d’eau
– Construire des parcs de vaccination, parcs de quarantaine
– Construire des postes de contrôle sanitaire et Mettre en place un programme de prophylaxie pour les maladies prioritaires
– Appuyer le suivi agropastoral dans les zones de transhumances
– Accompagner les contrats / conventions de fumure ou de pacage et d’exploitation de résidus agricoles entre éleveurs et agriculteurs
– Promouvoir la culture fourragère
– Promouvoir l’insémination artificielle
– Former les femmes rurales aux bonnes pratiques de transformation du lait en fromage et aux respects des normes d’hygiène et de traçabilité…

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