FSRP : Des groupements de femmes et de jeunes sensibilisés sur la règlementation semencière et les opportunités d’emplois inclusifs dans le sous secteur semencier au Togo

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FSRP : Des groupements de femmes et de jeunes sensibilisés sur la règlementation semencière et les opportunités d’emplois inclusifs dans le sous secteur semencier au Togo

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Du 27 au 28 juillet 2023, une tournée régionale de sensibilisation a regroupé à Atakpamé et à Kara, des groupements de femmes et de jeunes sur la réglementation semencière et les opportunités d’emplois inclusifs dans le sous-secteur semencier au Togo.

Financé par le programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP-Togo), cette activité vise à amener de nouvelles personnes à intégrer la chaîne de valeur des semences agricoles et plants afin d’accroître l’offre des semences et plants de qualité dans le pays. Pendant deux jours d’activité, les cadres de la direction des semences agricoles et plants ont sensibilisé 180 groupements de jeunes et de femmes sur les différents aspects de la règlementation semencière dans l’espace CEDEAO ainsi que les opportunités d’emploi dans le secteur semencier au Togo. « La vision de la direction des semences agricole et plant est de faire émerger au moins six entreprises semencières au Togo pour booster l’économie nationale par le secteur agricole. » a mentionné un cadre de la direction des semences à l’entame de sa présentation. Cette sensibilisation a connu un engouement et une participation active de toutes les parties prenantes.

A Atakpamé comme à Kara, les participants ont témoigné et partagé leur expérience en tant que producteur semencier et l’impact des accompagnements qu’ils ont eus du ministère de l’agriculture à travers ses différents projets de développement. C’est l’exemple de Wolou Assamati, producteur semencier basé à Atakpamé qui relate : « Je m’appelle Assamati Wolou et je suis producteur de semences. Je produis des semences depuis 2009. Au début on faisait des superficies de 2 hectares parfois 1 voire 0.5. Mais en 2013, la DSP et les projets PADAT et PPAAO nous ont formés.  A partir de ce moment, les choses ont changé. Actuellement moi je fais plus de 15 hectares pour le maïs et 20 ha pour le soja. Avec la DSP, nous certifions les semences et avons aussi créé des points de vente dans les villages pour organiser la commercialisation de nos semences. (…) Nous travaillons aussi avec les inspecteurs qui passent dans nos champs 2 ou 3 fois avant la récolte. »

A kara, les travaux ont été présidé par le directeur régional de l’agriculture de ladite région et ont été l’occasion d’échanger sur les critères d’accès aux instruments financiers du FSRP à travers ses guichets et sur l’apport du fonds d’appui au secteur semencier mis en place depuis 2014 par le gouvernement. Les échanges ont également porté sur les innovations majeures entreprises au sein du ministère de l’agriculture pour booster le secteur, notamment l’agence de transformation agricole et la nouvelle direction de l’entrepreneuriat et du financement agricole.

Notons que cette tournée de sensibilisation vient en prélude à l’appui technique du CORAF qui consiste à former les producteurs semenciers sur les chaînes de valeurs de semences et la création de business modèle inclusif afin de contribuer efficacement à la mise à échelle et la promotion des semences de qualité.

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