En effet, le sol joue un rôle important dans l’identité du produit que nous consommons. il a tenu à faire comprendre à tous que chaque sol a une particularité originelle qui s’identifie aux produits qu’il génère, d’ou la nécessité d’élaborer une cartographie des sols permettant aux exploitants des sols de savoir quel produit cultiver sur tel ou tel sol de manière à minimiser les intrants.
Au delà de ces préoccupations, Dr BELEI a sensibilisé la population sur les bonnes pratiques de fabrication qui reposent sur la maîtrise des procédés dans le respect des règles d’hygiène définies sur la base de la gestion des risques (Bonnes Pratiques d’Hygiène, HACCP, Plan de maîtrise sanitaire, certification ISO 22.000). C’est une nécessité de travailler en étroite collaboration avec les agronomes, les vétérinaires et les centres de formation en hygiène alimentaire. La traçabilité du produit fini sur la production, la transformation et la distribution permettent à tout moment du cycle de retirer ou de rappeler le produit pour lequel des défauts de fabrication, des insuffisances ou une mauvaise évolution ont été constatées. L’ultime effort en terme de qualité reste le respect des normes internationales. Le plateau technique inadéquat des laboratoires alimentaires, ressources financières limitées et l’absence d’observatoires freinent l’application de la directive 07/2007 de l’UEMOA. Des outils d’aide à la décision sont attendus pour activer le processus.
Il a enfin salué les efforts commun du président de la République, du gouvernement et du ministère de l’agriculture pour garantir la qualité et l’hygiène des produits agro alimentaires togolais.
