Certains ministres africains responsables de l’agriculture et du commerce dont le ministre de l’agriculture, de la production animale et halieutique monsieur Koutéra BATAKA ont échangé ce mercredi10 juin 2020 par visioconférence sur les mesures prises par leurs pays pour éviter une crise alimentaire, garantir les moyens de subsistance et assurer le bon fonctionnement des systèmes alimentaires.
Ils ont partagé également leurs points de vue sur le rôle que la communauté internationale peut jouer pour soutenir leurs efforts.
Le dialogue virtuel qui est organisé par le projet Ceres2030 , une initiative conjointe l’Institut international du développement durable (IISD), de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI) et de l’université de Cornell a pour objectif général, fournir un espace de dialogue aux gouvernements africains pour qu’ils puissent partager leurs expériences sur la manière dont ils évitent une crise alimentaire en mettant l’accent sur la sécurité alimentaire et la nutrition.
Dans sa déclaration le ministre BATAKA a fait cas des différentes mesures prises par le gouvernement togolais face à la pandémie du COVID-19 pour la réussite de la campagne agricole 2020-2021 notamment, la facilitation de l’accès aux facteurs de production, la promotion de la transformation et de la commercialisation des produits agricoles. Il a également mis en exergue la contribution du Programme de Revenu Universel de Solidarité dénommé « NOVISSI » pour l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages vulnérables.
les Ministres ont réitéré l’engagement de l’Afrique à éliminer la faim d’ici 2025 et ont appelé les gouvernements à donner la priorité au système alimentaire et agricole en tant que service essentiel et à reconnaître le rôle primordial de tous les types de systèmes alimentaires pour servir les différents marchés – qu’ils soient modernes, traditionnels ou informels.
La Commissaire de la commission de l’Union africaine H.E. Josefa Leonel Correia Sacko a réaffirmé l’engagement de l’institution à accompagner la mise en œuvre des plans nationaux de riposte, en collaboration avec la Banque Africaine de Développement et la Banque Mondiale.