Le piment est la deuxième culture maraîchère après la tomate au Togo. C’est un légume fruit utilisé comme condiment dans la majorité des sauces. Par le passé, la culture du piment était principalement pratiquée par les femmes pour la consommation familiale. De nos jours, il est plus produit pour la vente sur le marché local et pour l’exportation. Il représente 10% de la production de légumes. Le piment est l’une des cultures maraîchères qui vous fait gagner beaucoup d’argent surtout en contre saison.
Les variétés utilisées sur le plan national sont locales: Yébéssédjin, Gboyébéssé, Pili-pili,Kéta -yébéssé, Denya, Adibolo, etc.
Les variétés améliorées, importées et cultivées sont : Wambi, Chili, PP 0207-7532, PP 9955-15.
Au Togo, la filière piment ne dispose pas encore d’organisation interprofessionnelle.
Néanmoins, il existe certaines organisations de maraîchers à la base.
Le processus de structuration des filières maraîchères est actuellement à l’étape de la collecte de données et du diagnostic.
Il n’existe pas de projets spécifiques à la filière piment.
Toutefois, différentes initiatives pérennes ou ponctuelles pourront être capitalisées à travers leurs interventions plus ou moins importantes dans la filière piment au Togo :
Le programme des cultures maraîchères au niveau de l’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA) ; Le projet d’appui au secteur agricole (PASA) qui a eu à soutenir diverses entreprises promotrices de la transformation du piment ; L’Agence nationale de promotion et de garantie des investissements des PME/PMI (ANPGF) ; le Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA) SA fondé sur le partage de risques.
En vue d’induire une croissance forte, structurée et durable au sein de la filière piment avec un effet contributif significatif à la création de la richesse et de l’emploi, des actions sont en cours pour :
- L’amélioration et la disponibilité des semences et autres intrants (renforcement du programme sur les semences maraîchères au niveau de l’ITRA ;
- La promotion de systèmes d’irrigation
- Le renforcement de la recherche-développement dans son ensemble et de l’appui-conseil ;
- L’appui au développement des unités de transformation ;
- La facilitation de l’accès à la certification pour l’export ;
- L’amélioration de l’accès au financement adapté.
Ces différentes actions devront structurellement être orientées vers la promotion des filières biologiques pour que le Togo puisse capitaliser sur les potentialités.