Production des géniteurs de chèvres Djallonké et leurs métis avec la Chèvre du Sahel à la station de Kolocopé La croissance lente et les mortalités importantes et des chevreaux Djallonké élevés en troupeau, ont amené le Programme National Ovins Caprins (PNOC) à entreprendre un métissage avec la chèvre du Sahel depuis 2006. Ce métissage a abouti à l’obtention des métis plus vigoureux et plus viables par rapport aux jeunes de la race pure Djallonké. Le PNOC dispose aujourd’hui en station d’un noyau de chèvres reproductrices composées de métisses et de chèvres de race pure Djallonké, pour pourvoir à la demande de plus en plus croissante des reproducteurs améliorés sur le plan national. Au cours de la campagne 2020 le programme a organisé un cycle de reproduction pour renouveler ce noyau et produire des reproducteurs vigoureux, adaptés à la conduite au pâturage en troupeau dans le but de les diffuser dans les élevages.Les accouplements ont été organisés du 29 septembre au 13 octobre 2019 avec 15 chèvres Djallonké et 60 chèvres métisses à différents degrés de métissage. Deux boucs métis ont été affectés aux chèvres métisses et un bouc Djallonké aux chèvres Djallonké mises en lots. Les mises-bas ont eu lieu du 28 février au 15 avril 2020.Les résultats de performances en termes de paramètres de reproduction, du poids des chevreaux à la naissance et du gain moyen quotidien sont présentés dans des tableaux ci-après.Ces résultats nous montrent que les chevreaux métis naissent plus vigoureux et sont plus viables au sevrage par rapport aux chevreaux Djallonké. Le gain de poids quotidien des chevreaux métis est meilleur par rapport à ceux des chevreaux. L’utilisation de noyaux reproducteurs de chèvres métisses dans les élevages villageois permettrait d’améliorer la marge bénéficiaire des éleveurs.Durant la campagne 2020 le PNOC a diffusé dans les élevages 20 chevrettes (8 Djallonké et 12 métis) et 41 boucs améliorateurs (10 Djallonké et 31 métis).