CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DES TECHNIQUES D’ELEVAGES DES PETITS RUMINANTS (Ovins et Caprins)

CONTRIBUTION A L’AMELIORATION DES TECHNIQUES D’ELEVAGES DES PETITS RUMINANTS (Ovins et Caprins)

Partager sur :

Facebook
Twitter
LinkedIn

Dans la zone humide et subhumide de l’Afrique de l’Ouest dont le Togo fait partie, les ovins et les caprins contribuent significativement à la couverture des besoins des populations en viande. C’est un élevage qui présente plusieurs avantages socioéconomiques pour les populations aussi bien rurales qu’urbaines.

L’élevage des petits ruminants est une activité très rentable et occupe une place importante dans la sécurisation sociale, alimentaire et économique des éleveurs. Toutefois, l’obtention d’un profit est sujette aux respects des conditions d’élevages.

L’ICAT dans son rôle d’institution chargée de la vulgarisation des nouvelles techniques de production accompagne toujours les éleveurs de petits ruminants pour leur permettre d’améliorer leur productivité et donc leur revenu.

L’élevage des petits ruminants est pratiqué sous différents modèles : le traditionnel, le traditionnel amélioré et le moderne. Pour réussir son élevage selon la recherche il s’avère nécessaire de tenir compte :

  • Site d’élevage 

Le choix du site doit répondre aux conditions suivantes : accès facile, accessibilité et disponibilité de l’eau potable, pâturage naturel disponible ou possibilité d’installation d’un pâturage suffisant, sol en légère pente et bien drainé pour éviter la stagnation de l’eau. De préférence, il faut œuvrer à avoir l’unité d’élevage à proximité de l’habitation ou un logement du berger.

  • Bâtiment d’élevage/habitat

Le bâtiment d’élevage est une nécessité pour augmenter le rendement de son exploitation. Il est conseillé de prévoir au moins trois (3) compartiments à savoir : le compartiment des femelles ; le compartiment des mâles (géniteurs et à l’engraissement) et la maternité servant d’abri pour les nouveaux nés.

Il est très important de construire une fosse fumière à environ 50 m des bâtiments d’élevage afin de garantir une bonne gestion des déchets organiques de la ferme et de la dépouille des animaux morts.

  • Géniteurs

Le choix des géniteurs vigoureux et en bonne santé conditionne la réussite de son élevage ; il est donc fondamental de les choisir avec soins grâce à l’accompagnement d’un technicien d’élevage ou d’une personne disposants des compétences pour le faire.

En fonction de l’objectif de votre élevage, on choisira : une race à viande destinée à la production de la viande, une race très prolifique destinée à la reproduction afin de commercialiser les jeunes animaux et une race hybride destinée aussi bien à la production de viande qu’à la reproduction. Néanmoins, il est important de bien choisir l’objectif de sa production dès le début de son exploitation et de travailler à l’atteindre.

Au Togo, on peut citer : chez les ovins, les races Djallonké, de Vogan et Sahélienne et chez les caprins, la race Djallonké et la race sahélienne.

  • Alimentation

La qualité et la quantité de l’aliment administré déterminera l’état de santé des animaux. En plus du pâturage, il est primordial de donner du concentré en suppléments aux animaux. De plus, il est conseillé de mettre à leur disposition la prière à lécher qui viendra combler l’insuffisance de sels minéraux dans la ration alimentaire.

L’eau est un aliment qui n’est pas des moindres, elle doit être disponible en permanence dans les bâtiments d’élevages et être propre à la consommation humaine.

  • Santé

Un programme de prévention des maladies doit être mise en place afin de s’assurer que les animaux ne tomberont pas malades. Il consiste à donner périodiquement des déparasitants et des vitamines puis les faire vacciner par un professionnel.

Le nettoyage et la désinfection régulière des bâtiments et du matériel d’élevage sont des aspects qui contribueront à limiter la survenue et la propagation de la maladie dans une exploitation.

  • Conduite de l’élevage

L’exploitation doit disposer de documents de gestion qui sont entre autres : le document de gestion des effectifs, le document de gestion commercial, etc. En effet, pour apprécier la rentabilité de son élevage, l’éleveur doit disposer des cahiers pour l’enregistrement des dépenses et des recettes. A la fin de chaque année, ce dernier ou avec l’appui d’un technicien doit également faire le bilan financier de son exploitation.

Institut de conseil et d’appui technique (ICAT) BP : 20 804 Lomé -Togo

E. mail : icat1999@yahoo.frDivision appui à la production animale et halieutique

    Effectuer une
    recherche