LA GESTION POST-RECOLTE DU SORGHO AU TOGO.

[read_meter]

LA GESTION POST-RECOLTE DU SORGHO AU TOGO.

Partager sur :

Facebook
Twitter
LinkedIn

Le sorgho est une culture d’importance mondiale cultivé pour l’alimentation, le fourrage, le biocarburant et la fibre. C’est la principale source d’alimentation des populations pauvres des régions arides et semi-arides tropicales de l’Asie du sud et d’Afrique caractérisées par une forte irrégularité pluviométrique.

Au Togo, avec une production annuelle d’environ 300 000 tonnes pour la campagne agricole 2020-2021 (Direction des statistiques agricoles, de l’informatique et de la documentation : DSID), le sorgho est la deuxième céréale la plus produite après le maïs. Sa culture revêt une grande importance dans la sécurité alimentaire (pâte, bouillie-kôkô, farine infantile …) et constitue une source de revenu pour les femmes surtout en milieux défavorisé grâce à la transformation du grain (Tchoukoutou, Dam, Tchakpalo).

Cette céréale présente également d’énormes potentialités pour les usines de transformation moderne (en brasserie pour la préparation de la bière, en pâtisserie, en fabrication de sirop….). De même il est recherché sur le marché international (Europe, Amérique) à cause de sa faible teneur en gluten.

Les différentes variétés de sorgho selon l’Institut togolais de recherche agronomique (ITRA) : Sorvato 4 Sorvato 6  Sorvato 9 Sorvato 1 Sorvato 28.

Selon cette institution, la non maîtrise ou l’ignorance des bonnes pratiques de stockage ou de conservation conduit souvent à des pertes des récoltes. Ces dernières peuvent entrainer l’insécurité alimentaire qui est toujours une réalité. Ceci illustre que les pratiques culturales et surtout la conservation des céréales principaux aliments de base des populations, demeurent un problème majeur.

Pour garantir une bonne qualité de la récolte, il est recommandé de récolter les panicules de sorgho en temps sec quand les grains sont bien mûrs. Dans la région des savanes, la maturité intervient à partir de fin septembre alors que dans la Kara, Centrale et Plateaux, elle survient à partir de novembre.

Il est recommandé de sécher les panicules au soleil immédiatement après la récolte. Ensuite, battre les panicules quand les grains sont bien secs. Le battage se fait sur sol cimenté ou sur une bâche. Cette opération est suivie du vannage pour éliminer les glumes et les autres débris et rendre les grains propres.

Après battage et vannage, on peut stocker le sorgho dans des sacs de polyéthylène ou dans des sacs de jute. Il est conseillé d’utiliser un insecticide de stockage homologué et approprié. Les sacs sont alors disposés sur des palettes dans un magasin bien aéré.

NB : Pour le choix de l’insecticide, demander toujours l’avis du conseiller agricole le plus proche afin de disposer de la liste des insecticides homologués et appropriés pour le stockage. On peut aussi utiliser la poudre des feuilles de neem réduites en poudre après séchage (une poignée de poudre pour 5 bols)

On peut aussi stocker les panicules dans des greniers traditionnels et faire le battage au moment où on en a besoin.

Pour toute information utile contactez :

M. Kabassina Tchiou ([email protected]), Dr Akata Eyanawa ([email protected]), Dr Kpémoua Kossi ([email protected]), Dr Lombo Yao ([email protected]).

    Effectuer une
    recherche