L’Union africaine renforce la coordination régionale pour la lutte contre la Peste Porcine Africaine

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L’Union africaine renforce la coordination régionale pour la lutte contre la Peste Porcine Africaine

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Lomé, Togo – 14 au 16 octobre 2025

L’Union africaine, à travers son Bureau interafricain des ressources animales (UA-IBAR), a organisé à Lomé au Togo, la cinquième réunion du Groupe permanent d’experts (SGE) sur la Peste Porcine Africaine (PPA) des GF-TADs pour l’Afrique, couplé d’un atelier régional sur le mécanisme de coordination, le partenariat et le plaidoyer pour la mobilisation des ressources nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie régionale de lutte contre la maladie.

Tenu du 14 au 16 octobre 2025, cet événement a rassemblé des représentants des États membres des Communautés économiques régionales (CEDEAO, SADC, CEEAC, IGAD/ICPALD), ainsi que des partenaires techniques et financiers tels que la FAO, l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), l’Institut international de recherche en élevage (ILRI) et l’UA-PANVAC.

Dans son allocution, Dr Huyam Salih a rappelé que la peste porcine africaine représente une menace majeure pour la sécurité alimentaire, le développement rural et la stabilité économique de nombreux pays africains.

« La PPA continue de compromettre nos efforts pour assurer la sécurité alimentaire et le développement durable. Son impact sur les populations porcines, les producteurs et les communautés rurales est considérable », a-t-il déclaré.

Il faut signaler que le secteur porcin africain, en forte croissance, contribue significativement aux moyens de subsistance de millions de familles et à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD). Cependant, la maladie, pour laquelle aucun vaccin efficace n’existe encore, freine ce potentiel économique et social. Le développement d’un vaccin pour la vaccination de masse des porcs est très attendu et permettra de freiner la propagation à grande échelle de la maladie.

Les discussions de Lomé visent à consolider les synergies entre les institutions africaines, les organisations internationales et les gouvernements afin d’assurer une réponse harmonisée à la PPA sur le continent.

« Notre responsabilité collective est immense. La lutte contre la Peste porcine africaine ne peut être efficace qu’à travers une approche concertée, coordonnée et intégrée. C’est pourquoi, le rôle du Groupe Permanent d’Experts est essentiel. Il permet de mutualiser les connaissances, d’harmoniser les stratégies et de soutenir la mise en œuvre du cadre mondial pour le contrôle progressif de la PPA, conduit conjointement par la FAO et l’OMSA », a déclaré Konlani Dindiongue, représentant du ministère en charge de l’agriculture, de la pêche, des ressources animales et de la souveraineté alimentaire à l’ouverture des travaux.

L’UA-IBAR encourage une approche intégrée reposant sur : la mobilisation des financements auprès des gouvernements, des partenaires et du secteur privé ; le renforcement des capacités des services vétérinaires et des acteurs de terrain ; le soutien à la recherche sur les vaccins et les outils diagnostics, la coordination régionale pour éviter les duplications d’efforts et garantir l’efficacité des interventions.

Le thème retenu pour cette cinquième réunion « Vaccins et vaccination contre la PPA » reflète la détermination des acteurs africains à accélérer la recherche et le développement d’un vaccin sûr et efficace.

L’UA-IBAR et l’UA-PANVAC réaffirment leur engagement à soutenir les États membres et les Communautés économiques régionales dans la mise en œuvre de stratégies coordonnées pour le contrôle durable de la PPA et d’autres maladies animales transfrontalières.

Pour sa part, la Directrice de l’UA-IBAR a salué la collaboration exemplaire entre les partenaires techniques, les États membres et les communautés économiques régionales, tout en remerciant le Gouvernement du Togo pour son accueil et son appui.

« En travaillant ensemble et en tirant parti des ressources disponibles, nous pourrons atténuer les effets de la PPA et renforcer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de notre continent », a-t-elle déclaré.

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