Le gombo demeure une source sûre de revenus pour les femmes qui l’exploitent. Malgré ses multiples utilisations, son apport nutritionnel avéré et sa valeur financière, le gombo est cultivé sur de très petites surfaces.
Jadis, La culture du gombo était une activité essentiellement féminine, depuis les semis jusqu’aux récoltes, les fruits, les feuilles et les graines de gombo sont manipulés par la gent féminine qui l’affectionne surtout pour ses multiples utilisations. Aujourd’hui cette filière attire aussi les hommes.
Dans la préfecture des lacs, monsieur EDAH Kodjo dispose 17ha pour le maraîchage et 1 ha pour la culture du gombo. La culture du Gombo et partout ailleurs nécessite certaines exigences tant sur le plan pédologique que sur le plan climatique demande un respect de l’itinéraire technique. Avec l’accompagnement des services techniques de l’ICAT, et le respect des itinéraires techniques, il a vu ses rendements s’accroître sensiblement.
L’amélioration de la résilience des populations rurales nécessite entre autres actions, la diversification de la production et l’organisation des chaînes de valeurs également autour des produits qui disposent d’un potentiel économique et qui n’avaient pas été suffisamment pris en compte par les programmes et projets antérieurs.
Aujourd’hui, le gouvernement à travers le ministère chargé de l’agriculture a identifié un certain nombre de filières à promouvoir eu égard à la potentialité et aux atouts dont dispose le Togo pour les développer. Parmi celles-ci, l’on retient les produits maraîchers.
A cet effet, le processus de structuration des acteurs de la filière maraîchères a été entamé avec le soutien financier du projet d’appui au mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage du risque (ProMIFA) et a permis de mettre en place des organisations aux niveaux préfectoral, régional et des faitières nationales des familles professionnelles. Cette démarche permet d’augmenter les rendements et d’assurer davantage la sécurité alimentaire et nutritionnelle.