PASA, 9 ans de contribution dans la relance de l’agriculture togolaise

PASA, 9 ans de contribution dans la relance de l’agriculture togolaise

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Financé initialement pour une période de 5 ans (2011-2016), le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) a œuvré pour la réhabilitation et le renforcement des capacités productives des bénéficiaires, dans des filières ciblées, tout en favorisant un environnement institutionnel propice au développement agricole au Togo.

Ayant atteint les principaux objectifs de développement qui lui ont été assignés, le gouvernement togolais et la Banque mondiale ont décidé de lui accorder un financement additionnel afin de consolider les acquis de la phase initiale et de portée à échelle les meilleurs résultats pour une période de trois ans (04 Août 2017- 15 juin 2020).

En faisant le choix stratégique sur les filières prioritaires identifiées par le gouvernement, le PASA a impulsé un nouveau dynamisme dans la transformation des produits agricoles dont le résultat palpable n’est plus à démontrer aux vues des étalages des promoteurs lors des grandes rencontres d’échange et de promotion des produits agricoles au Togo.

Ses différents modèles de financement développés ont permis d’accompagner diverses initiatives privées dans le cadre de la promotion de l’entrepreneuriat. Il s’agit de la promotion de modèle novateur de mise en marché que sont les Entreprises de services et organisations des producteurs (ESOP) couvrant plusieurs filières (riz, manioc, miel, arachide, soja et ananas) ; les fonds compétitifs avec le financement de plus de 191 microprojets de diversification, d’aménagement et de transformation.

En effet, à travers les ESOP, la quantité de produits agricoles faisant l’objet d’une valorisation par la transformation est de 40 555 tonnes. Aussi, 500 emplois ont été créés au niveau des unités des ESOP et 56 000 emplois au niveau du maillon « producteurs ».

Les fonds compétitifs ont contribué à l’émergence de l’entreprenariat rural dans différents maillons du secteur agricole (production, warrantage, transformation, promotion de produits locaux, vitrine de mise en marché de 55 produits locaux provenant de 79 unités de transformation). Ces microprojets ont permis aux bénéficiaires d’améliorer leur rentabilité d’au moins 40% en moyenne avec l’adoption de bonnes pratiques de gestion et de démarche qualité. Environ 7 958 emplois ont été créés dans la mise en œuvre des micro-projets dont  2 434 emplois directs.

Dans l’ensemble, le projet a touché environ 281 921 bénéficiaires directs dont 36,65% de femmes contre une cible de 200.000 dont 30% de femmes à la fin du projet.

Les différents appuis dans les principales filières de rentes (café, cacao et coton) ont eu des résultats très satisfaisants que le financement additionnel consolide pour la pérennisation. Les productions sont passées de 10 843 tonnes en 2011 à 213 165 tonnes en 2020 pour le café, et de 6 126 tonnes en 2011 à 14 264 tonnes en 2020 pour le cacao. Concernant le coton, le PASA a contribué à améliorer la gouvernance et le fonctionnement des faîtières, avec comme impact direct l’augmentation de la production du coton-graine, qui est passée de 80 000 tonnes, pour la campagne agricole 2012-2013, à 137 000 tonnes, pour celle de 2018-2019, grâce au renforcement de capacités de 150 000 acteurs à la base, sur diverses thématiques. Il a été évalué une augmentation de revenu de plus de 35% au niveau des acteurs de la filière.

Les filières animale et halieutique ne sont pas du reste parce que des changements importants ont été obtenus grâce à l’appui du PASA. La mise en œuvre du PASA a contribué à l’amélioration de la production halieutique, qui est passée de 600 tonnes en 2012 à 18 058 tonnes en 2020, grâce à la fourniture d’intrants piscicoles, tels que la provende (286 tonnes), les alevins (1 190 000) et la mise en œuvre de plan de gestion des pêcheries.

Au niveau de l’élevage, avec l’appui du PASA, 09 campagnes nationales de déparasitage et de vaccination contre la maladie de Newcastle et contre la Peste de petits ruminants (PPR) pour améliorer la santé animale ont été menées. La distribution de géniteurs améliorés de petits ruminants (3 679) et de volailles (5 300), la construction de 2 361 bergeries améliorées et de 3 309 poulaillers améliorés et l’appui à l’émergence de 482 fermes commerciales d’élevage ont permis de promouvoir le petit élevage et de relancer le sous-secteur dans son ensemble.

Les campagnes de vaccination menées avec l’appui du PASA à ce jour ont permis la maîtrise des épizooties en l’occurrence la maladie de Newcastle, la peste de petits ruminants (PPR) où la séroprévalence est passée de 14% en 2012 à 4% en 2018.

En outre, l’augmentation des effectifs de volailles et de petits ruminants au niveau des bénéficiaires directs du projet est respectivement de 394 240 contre une cible de 250 000 en fin de projet et de 105 218 contre une cible de 87 000 en fin de projet avec une amélioration des revenus des éleveurs à plus de 50%.

La production halieutique au niveau des bénéficiaires est de 18 058 tonnes contre une cible de 7 500 tonnes en fin de projet. Avec l’appui du PASA, la filière halieutique a connu une modernisation des techniques de production et transformation du poisson, de l’aménagement/production de 206 exploitations piscicoles et de la construction de  153  fours améliorés Banda et Chorkor pour la transformation du poisson, l’appui à la gestion de trois plans d’eau (lac Nangbéto [18 000 ha], barrage Koumfab [400 ha], système lagunaire [6 400ha]).

Le PASA a également fait des questions du genre, de la nutrition, du changement climatique et de l’engagement citoyen, une priorité dans ses activités.

Des boutures de lianes de patates douces à chair orange ont été mises à la disposition de 18 591 femmes dans les régions Maritime et Plateaux et 5700 femmes ont amélioré leurs connaissances, habitudes et pratiques en nutrition dans les communautés. 500 guides sur les bonnes pratiques de gestion durable des terres et d’adaptation aux changements climatiques ainsi que 3000 fiches techniques de bonnes pratiques en la matière ont été produits et distribués.

Beaucoup de résultats positifs sont engrangés mais le pari reste à gagner. Ces investissements consentis par le gouvernement et ses partenaires devront faire objet de bonne gestion par les bénéficiaires afin de produire les impacts à long terme. A cet effet, en lien avec les autres structures pérennes de financement, les acquis seront renforcés dans le cadre de la promotion des micros et primo entreprises. L’existence du fonds de garantie du PASA élargira également les possibilités de financement de l’ensemble des acteurs du secteur agricole.

inancé initialement pour une période de 5 ans (2011-2016), le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA) a œuvré pour la réhabilitation et le renforcement des capacités productives des bénéficiaires, dans des filières ciblées, tout en favorisant un environnement institutionnel propice au développement agricole au Togo.

Ayant atteint les principaux objectifs de développement qui lui ont été assignés, le gouvernement togolais et la Banque mondiale ont décidé de lui accorder un financement additionnel afin de consolider les acquis de la phase initiale et de portée à échelle les meilleurs résultats pour une période de trois ans (04 Août 2017- 15 juin 2020).

En faisant le choix stratégique sur les filières prioritaires identifiées par le gouvernement, le PASA a impulsé un nouveau dynamisme dans la transformation des produits agricoles dont le résultat palpable n’est plus à démontrer aux vues des étalages des promoteurs lors des grandes rencontres d’échange et de promotion des produits agricoles au Togo.

Ses différents modèles de financement développés ont permis d’accompagner diverses initiatives privées dans le cadre de la promotion de l’entrepreneuriat. Il s’agit de la promotion de modèle novateur de mise en marché que sont les Entreprises de services et organisations des producteurs (ESOP) couvrant plusieurs filières (riz, manioc, miel, arachide, soja et ananas) ; les fonds compétitifs avec le financement de plus de 191 microprojets de diversification, d’aménagement et de transformation.

En effet, à travers les ESOP, la quantité de produits agricoles faisant l’objet d’une valorisation par la transformation est de 40 555 tonnes. Aussi, 500 emplois ont été créés au niveau des unités des ESOP et 56 000 emplois au niveau du maillon « producteurs ».

Les fonds compétitifs ont contribué à l’émergence de l’entreprenariat rural dans différents maillons du secteur agricole (production, warrantage, transformation, promotion de produits locaux, vitrine de mise en marché de 55 produits locaux provenant de 79 unités de transformation). Ces microprojets ont permis aux bénéficiaires d’améliorer leur rentabilité d’au moins 40% en moyenne avec l’adoption de bonnes pratiques de gestion et de démarche qualité. Environ 7 958 emplois ont été créés dans la mise en œuvre des micro-projets dont  2 434 emplois directs.

Dans l’ensemble, le projet a touché environ 281 921 bénéficiaires directs dont 36,65% de femmes contre une cible de 200.000 dont 30% de femmes à la fin du projet.

Les différents appuis dans les principales filières de rentes (café, cacao et coton) ont eu des résultats très satisfaisants que le financement additionnel consolide pour la pérennisation. Les productions sont passées de 10 843 tonnes en 2011 à 213 165 tonnes en 2020 pour le café, et de 6 126 tonnes en 2011 à 14 264 tonnes en 2020 pour le cacao. Concernant le coton, le PASA a contribué à améliorer la gouvernance et le fonctionnement des faîtières, avec comme impact direct l’augmentation de la production du coton-graine, qui est passée de 80 000 tonnes, pour la campagne agricole 2012-2013, à 137 000 tonnes, pour celle de 2018-2019, grâce au renforcement de capacités de 150 000 acteurs à la base, sur diverses thématiques. Il a été évalué une augmentation de revenu de plus de 35% au niveau des acteurs de la filière.

Les filières animale et halieutique ne sont pas du reste parce que des changements importants ont été obtenus grâce à l’appui du PASA. La mise en œuvre du PASA a contribué à l’amélioration de la production halieutique, qui est passée de 600 tonnes en 2012 à 18 058 tonnes en 2020, grâce à la fourniture d’intrants piscicoles, tels que la provende (286 tonnes), les alevins (1 190 000) et la mise en œuvre de plan de gestion des pêcheries.

Au niveau de l’élevage, avec l’appui du PASA, 09 campagnes nationales de déparasitage et de vaccination contre la maladie de Newcastle et contre la Peste de petits ruminants (PPR) pour améliorer la santé animale ont été menées. La distribution de géniteurs améliorés de petits ruminants (3 679) et de volailles (5 300), la construction de 2 361 bergeries améliorées et de 3 309 poulaillers améliorés et l’appui à l’émergence de 482 fermes commerciales d’élevage ont permis de promouvoir le petit élevage et de relancer le sous-secteur dans son ensemble.

Les campagnes de vaccination menées avec l’appui du PASA à ce jour ont permis la maîtrise des épizooties en l’occurrence la maladie de Newcastle, la peste de petits ruminants (PPR) où la séroprévalence est passée de 14% en 2012 à 4% en 2018.

En outre, l’augmentation des effectifs de volailles et de petits ruminants au niveau des bénéficiaires directs du projet est respectivement de 394 240 contre une cible de 250 000 en fin de projet et de 105 218 contre une cible de 87 000 en fin de projet avec une amélioration des revenus des éleveurs à plus de 50%.

La production halieutique au niveau des bénéficiaires est de 18 058 tonnes contre une cible de 7 500 tonnes en fin de projet. Avec l’appui du PASA, la filière halieutique a connu une modernisation des techniques de production et transformation du poisson, de l’aménagement/production de 206 exploitations piscicoles et de la construction de  153  fours améliorés Banda et Chorkor pour la transformation du poisson, l’appui à la gestion de trois plans d’eau (lac Nangbéto [18 000 ha], barrage Koumfab [400 ha], système lagunaire [6 400ha]).

Le PASA a également fait des questions du genre, de la nutrition, du changement climatique et de l’engagement citoyen, une priorité dans ses activités.

Des boutures de lianes de patates douces à chair orange ont été mises à la disposition de 18 591 femmes dans les régions Maritime et Plateaux et 5700 femmes ont amélioré leurs connaissances, habitudes et pratiques en nutrition dans les communautés. 500 guides sur les bonnes pratiques de gestion durable des terres et d’adaptation aux changements climatiques ainsi que 3000 fiches techniques de bonnes pratiques en la matière ont été produits et distribués.

Beaucoup de résultats positifs sont engrangés mais le pari reste à gagner. Ces investissements consentis par le gouvernement et ses partenaires devront faire objet de bonne gestion par les bénéficiaires afin de produire les impacts à long terme. A cet effet, en lien avec les autres structures pérennes de financement, les acquis seront renforcés dans le cadre de la promotion des micros et primo entreprises. L’existence du fonds de garantie du PASA élargira également les possibilités de financement de l’ensemble des acteurs du secteur agricole.

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