Les acteurs du secteur agricole et les partenaires techniques et financiers étaient en atelier du 24 au 25 juin 2021 à l’hôtel de 2 février à Lomé pour la validation des plans de développement des filières volaille, maïs, riz et tomate.

Convaincus que le développement des filières qui appelle à une analyse approfondie des chaînes de valeur dans une approche largement participative, la FAO et le FIDA, en parfaite collaboration avec le Gouvernement togolais ont mis en place un cadre de partenariat à travers le projet ProMIFA, pour définir à l’horizon 2030, les priorités de développement des 4 filières agricoles.

Le développement de ces filières devrait contribuer efficacement à l’atteinte des objectifs majeurs de la vision stratégique du pays assignés au secteur agricole dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 2 du Plan National de Développement (PND) : « Développer des pôles de transformation agricole, manufacturiers et d’industries extractives ».

 Il faut relever que ces quatre filières sont retenues du fait de leur importance dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour le Togo.

Pour la filière maïs, il s’agit d’en faire, une filière porteuse, compétitive, inclusive, créatrice d’emplois et contribuant efficacement à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à l’amélioration durable des revenus des acteurs ainsi qu’à l’équilibre de la balance commerciale du Togo à l’horizon 2030.

Le Plan de développement de la filière maïs a pour objectifs : Produire à l’horizon 2030, 211 000 tonnes de maïs grains de bonne qualité destinées à la provenderie et aux unités de production de farine de maïs.

 Comme résultats attendus :

• Augmentation de la productivité du maïs grains de 1,23 t/ha à 6 t/ha,
• Accroissement de la production de provendes de 102 288 tonnes à 268 114 tonnes, de la semoule de 300 à 25 300 tonnes et de farine de 156 à 13 156 tonnes.

 Les Principales actions à mettre en œuvre pour atteindre ces résultats selon les consultants :

•  Les recherches mettent l’accent sur : Essouchage de 35 170 ha de terres arables,
• Production et conservation de 211 000 tonnes de maïs grains supplémentaires avec des variétés à hauts rendements (au moins 6 t/ha en milieu paysan),
•  Renforcement de capacités de 8000 acteurs et de 100 OP de la filière (gestion de la fertilité des sols, gestion des risques de contamination aux aflatoxines, …),
• Production de 268 114 tonnes de provendes, de 25 300 tonnes de semoule et de 13 156 tonnes de farine.

Il faut souligner que trois (03) clusters de même modèle d’affaires, avec chacun une capacité de production de 56 500 tonnes de provendes par an correspondant à environ 34 000 tonnes de maïs grains transformées par an, devraient être implantés.

Il y aura un (01) cluster dans la région maritime, un (01) dans Centrale et un (01) dans Savanes.

Un cluster d’une capacité de production de 13 000 tonnes de farine et de 25 000 tonnes de semoule correspondant à environ 50 000 tonnes de maïs grains transformés par an doit être installé dans la région de la Kara. La farine sera destinée à l’alimentation humaine, la semoule aux brasseries nationales et le son aux provenderies.