FSRP : Validation régionale du rapport de diagnostic pour la mise en œuvre de l’approche « Gestion intégrée du paysage » au Togo

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FSRP : Validation régionale du rapport de diagnostic pour la mise en œuvre de l’approche « Gestion intégrée du paysage » au Togo

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Au Togo comme dans le monde entier, les défis climatiques constituent un enjeu primordial. La dégradation des terres, la déforestation et l’extrême vulnérabilité aux changements climatiques compromettent le développement surtout en milieu rural.

Depuis quelques années, des initiatives sont prises à l’échelle nationale et internationales pour prévenir et gérer ces problèmes environnementaux majeurs. L’objectif étant de limiter la pression humaine sur l’environnement en protégeant les ressources naturelles et la qualité de l’environnement pour un développement économique et social durable ; à travers des initiatives de Gestion intégrée du paysage (GIP) qui visent à rétablir un équilibre entre les avantages environnementaux, sociaux et économiques de l’utilisation des ressources naturelles.

Afin d’assurer un développement territorial homogène, une bonne gouvernance environnementale, des écosystèmes améliorés, une résilience accrue au changement climatique et un meilleur engagement citoyen, le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’ouest (FSRP-Togo) s’inscrit dans la logique de consolider les acquis des initiatives de gestion durable des terres en favorisant la mise à l’échelle de l’approche intégrée de gestion durable des paysages.

Dans cette optique, le FSRP Togo est dans le processus d’identification, de délimitation et de caractérisation des paysages de mise en œuvre de la gestion intégrée du pays. Une première étape de ce processus consiste à faire le diagnostic territorial et socio-environnemental en vue de l’identification et la caractérisation des paysages potentiels de mise en œuvre de l’approche GIP. Ce rapport diagnostic assorti de projet de plan d’actions a été présenté aux acteurs locaux le 23 Août 2024 pour examen et validation dans les trois régions concernées à savoir la région des savanes, la région centrale et la région des plateaux-Est.

A Atakpamé dans la région des plateaux-Est, les travaux de l’atelier ont été ouverts par le Secrétaire Général de la préfecture de l’Ogou, représentant le préfet de l’Ogou. Il a d’abord souhaité la cordiale bienvenue aux participants dans la ville des sept collines et a ensuite rappelé la contribution de l’approche GIP à l’atteinte des objectifs de la feuille de route gouvernementale Togo 2025 tels que voulu par le chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASINGBE. Le SG a enfin invité tous les acteurs à une forte implication pour un meilleur enrichissement du document. C’est sur ces mots d’invitation qu’il a ouvert les travaux de l’atelier à Atakpamé.

Il était précédé dans son intervention par le directeur régional de l’agriculture, de l’hydraulique villageoise et du développement rural, M. KOUNOUTCHI Kokouvi qui s’est adressé aux participants en ces termes : « Cet atelier marque une étape fondamentale dans notre démarche collective pour une gestion durable et harmonieuse de nos territoires. J’appelle donc tous les acteurs ici présents, à des réflexions fructueuses pour que le travail assorti de ces réflexions soit un travail de qualité qui puisse être profitable à nos communautés. ».

Pour rappel, la GIP est un mode de gestion participative du paysage. Elle suppose une collaboration à long terme entre les différentes parties prenantes et responsables fonciers en vue d’atteindre leurs objectifs et de satisfaire leurs attentes relatives au paysage, notamment les moyens de subsistance locaux, la santé et le bien-être. Elle englobe l’agriculture, les services écosystémiques, la biodiversité, la valeur esthétique du paysage, et l’identité culturelle.

L’approche GIP se voulant participative et inclusive, l’atelier de validation a rassemblé une cinquantaine de participant composée des maires des communes concernées, des organisations non gouvernements, du directeur régional et préfectoral de l’environnement, de l’agriculture et de l’hydraulique, des agents de la CTOP et de la météo, des actions sociales, des pistes rurales, des organisations paysannes et bien d’autres acteurs impliqués dans les questions de la gestion intégrée du paysage.

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