Après les ZAAP de Gboto Zévé et de Essè Godjin dans la préfecture de Yoto en mars dernier, c’est le tour des ZAAP de Somone Copé dans la préfecture de Haho, de Gamé dans la préfecture de Moyen Mono et de Ogbatanawlou dans l’Amou, d’accueillir le dimanche 12 mai, la visite du chef de l’Etat.
Ces visites du Président de la République sont destinées comme toutes les sorties antérieures à rencontrer les producteurs agricoles et échanger directement avec eux sur les sites de leurs exploitations afin de constater de visu le déroulement des activités.
Lors de ces visites le Chef de l’Etat était accompagné par le ministre de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural, Monsieur Antoine Lekpa GBEGBENI.
Il faut noter que la ZAAP de Somone Copé a été essouchée sur 100 ha et développe deux (02) cultures : le maïs et le soja. Elle compte 60 producteurs dont 32 femmes. S’agissant de la ZAAP de Gamé, elle couvre une superficie de 64 hectares pour 55 producteurs composés de 20 hommes et 35 femmes pour la culture du maïs.
Quant à la ZAAP de Ogbatanawlou, 100 hectares ont été aménagés pour 74 producteurs dont 47 hommes et 27 femmes pour la production du maïs également. Tous ces sites visités sont des ZAAP identifiées par l’agence de transformation agricole (ATA) comme des ZAAP d’excellence. Elles bénéficient à cet effet de l’appui accompagnent de l’agence de transformation Agricoles (ATA) et de l’institut de conseil et d’appui technique (ICAT) à travers le labour, les semences, les intrants et la recherche de marchés pour l’écoulement des produits.
Il faut rappeler que la mise sur pied de ces ZAAP d’excellence est l’un engagement pris par le Chef de l’Etat lors des foras passés.
Prenant la parole, le Chef de l’Etat a rappelé qu’à travers cette approche contractuelle sur les ZAAP d’excellence, il vise une autosuffisance réelle. « Nous devons produire ce que nous consommons, assurer les conditions de vie décentes et améliorer le cadre de vie des producteurs » a insisté le Chef de la magistrature suprême. Selon lui, les producteurs doivent capitaliser les enseignements et expériences acquis des services techniques d’encadrements et d’accompagnement pour leur autonomisation pérenne et durable dans l’exercice de leurs activités.
A l’occasion, les producteurs ont salué les initiatives de Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE, pour ses efforts inlassables pour le développement des ZAAP et pour tous les accompagnements au profit du monde rural. Ils ont profité pour poser des doléances dans le sens d’un meilleur développement de leurs localités respectives ainsi qu’une meilleure productivité et une augmentation des rendements.
Des éléments de réponses à ces doléances ont été apportées par le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement rural, qui, dans son intervention, a rassuré les uns et les autres que l’acquisition des tracteurs, la construction de forage, l’installation des systèmes d’irrigation, la construction des magasins de stockage font partis du programme des ZAAP. Il a précisé que des dispositions sont déjà prises à cet effet sur instruction du Chef de l’Etat.
La visite du Président de la République sur ces trois sites a pris fin avec des prises de photos de famille avec les producteurs pour immortaliser l’évènement.
A propos des ZAAP
Les Zones d’Aménagement Agricole Planifiées (ZAAP) constituent des blocs de production d’au moins 100 ha de monoculture sur lesquels sont concentrés des producteurs pour une production encadrée. Elles permettent d’assurer une production en quantité importante et garantir un approvisionnement régulier en matière première des unités de transformation. A ce jour, l’évolution des aménagements des sites ont permis de profiler la stratégie ZAAP basée sur des principes qui découlent de la « vision stratégique Togo 2025 » du gouvernement dont les objectifs sont : (i) améliorer la productivité et les rendements agricoles, (ii) assurer la sécurité alimentaire au Togo, (iii) renforcer les industries de transformation agroalimentaire
et encourager l’agriculture à haute valeur ajoutée ; et (iv) améliorer l’accès au financement et l’accès aux marchés aux agriculteurs.