DE LA NECESSITE D’ENGAGER LES COMMUNAUTES DANS LA GESTION DES URGENCES SANITAIRES

[read_meter]

DE LA NECESSITE D’ENGAGER LES COMMUNAUTES DANS LA GESTION DES URGENCES SANITAIRES

Partager sur :

Facebook
Twitter
LinkedIn

Toutes les activités socioéconomiques sont de nos jours frappées de plein fouet par des crises qui déstabilisent la vie humaine. Presque tous les pays sont vulnérables et aucun secteur n’est épargné. C’est le cas par exemple du secteur agricole où les acteurs sont souvent confrontés à des catastrophes naturelles, la pénurie d’intrants, des épizooties, les ravageurs ….

Lors de la gestion des urgences sanitaires, les demandes en informations sont élevées et les interactions entre les populations et les acteurs de la réponse deviennent fortes et intenses.  Les défis en communication sont grands. Les populations ont besoin de comprendre les risques auxquels elles font face et comment s’en protéger. Les acteurs de lutte se doivent de rassurer les populations à travers la diffusion de messages clés adéquats. Ces moments d’interaction surviennent souvent dans un contexte de rumeurs, amplifiées par les plateformes d’information et de communication notamment les réseaux sociaux, de croyances et de pratiques culturelles qui mettent à rude épreuve l’exercice de la communication elle-même.

L’engagement communautaire est essentiel pour aider les chercheurs à obtenir l’acceptation et la confiance des producteurs afin de mieux orienter le message sur les bonnes pratiques agricoles.  Selon Dr. Rodrigue BARRI, spécialiste en matière de Communication sur les Risques et l’Engagement Communautaire (CREC), à l’OMS, l’engagement communautaire fait partie des facteurs les plus importants en période d’urgence ou de crise.

Dans la pratique, poursuit-il, cela implique d’intégrer les spécialistes de la CREC qui feront une enquête psychosociale, économique, environnementale et sanitaire pour trouver l’approche idéale et adaptée aux producteurs. 

Cette équipe va ouvrir le débat, reconnaître et valoriser les producteurs et leurs méthodes en tant que partenaires égaux. Ils vont également ouvrir le débat, les impliquer davantage tout en les rassurant que leurs opinions et moyens sont entendus, appréciés, enregistrés et serons utilisé. Ils mettront en place des mécanismes de retour d’informations afin de mieux diriger la communication sur les bonnes pratiques agricole. Bientôt le ministère en charge de l’agriculture aura un noyau CREC pour accompagner les communautés victimes des crises sanitaires.

    Effectuer une
    recherche