L’igname le manioc et la patate douce disposent d’un fort potentiel économique et font partie des filières prioritaires retenues dans le Programme national d’investissement agricole, de sécurité alimentaire et nutritionnelle (PNIASAN).
Les filières plantes à racines et tubercules contribuent à la sécurité alimentaire des populations togolaises. L’igname, le manioc et la patate douce sont consommés sous diverses formes (foufou, galettes, etc….).
Ils sont également transformés en divers produits dérivés (tapioca, gari, fécules/amidon, pain, frites…).
Ces produits ont également un grand potentiel pour la production de la farine panifiable utilisable en boulangerie et pâtisserie.
Pour améliorer la productivité et les rendements agricoles conformément à la feuille de route assignée au ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement rural, une formation pratique est organisée à l’endroit des acteurs de la filière plantes à racines et tubercules au centre de recherche agronomique du littorale à Davié du 20 au 26 janvier 2021.
Au total, quatre-vingt-quatre (84) acteurs venus des régions de la Kara, Centrale, Plateaux et Maritime ont bénéficié de cette formation. Dans le respect des mesures de lutte contre la propagation de la pandémie à corona virus, les participants, répartis en trois vagues ont été formés sur les techniques de multiplication et de conservation du matériel végétal de ces trois spéculations.
A cette fin, les formations pratiques ont été complétées de sessions de pratique afin de rendre les bénéficiaires opérationnels dès cette campagne agricole 2021-2022.
L’objectif général est de contribuer au développement de la filière plantes à racines et tubercules au Togo. La mise en œuvre de ces différentes actions contribue à une transformation structurelle de l’économie pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents et induisant l’amélioration du bien-être social.
Cultivés dans 35 préfectures sur 39 du Togo, le manioc l’igname et la patate douce sont des denrées les plus produites en volume et occupe plus de 15% de la surface agricole totale. Le potentiel existe mais les rendements sont très faibles. Parmi les causes de cette baisse de rendement figurent en bonne place le manque de matériel végétal de qualité, la disparition de certains cultivars/clones locaux liée aux difficultés de conservation.
Ces différentes formations s’inscrivent dans une démarche globale de promotion des chaînes de valeur de la filière manioc afin de contribuer à l’amélioration des revenus et ainsi des conditions de vie des différents acteurs impliqués, en particulier en milieu rural.