BIEN CULTIVER LE SORGHO AU TOGO

BIEN CULTIVER LE SORGHO AU TOGO

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Le sorgho, appelé gros mil ou encore mil par les profanes, est la deuxième céréale après le maïs au Togo. Il joue un grand rôle dans l’alimentation des populations. Il est actuellement cultivé dans toutes les régions. La production annuelle nationale pour la campagne agricole 2020-2021 est de 275 708 tonnes.  

Le sorgho est utilisé pour la pâte, la bouillie et à plus de 60 % pour les boissons locales traditionnelles (tchoukoutou, tchakpa, etc.). Selon Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA), les rendements sont encore très faibles non seulement à cause des pratiques agricoles inappropriées, mais surtout à cause de l’utilisation des variétés traditionnelles à très faible productivité (700 à 900 kg/ha).

Ces variétés traditionnelles, utilisées par la majorité des producteurs sont caractérisées par une tige très haute et un cycle parfois très long. Les principales variétés améliorées de sorgho notamment :SORVATO 1, SORVATO 2, SORVATO 28 et SORVATO 41  créées au Togo connaissent depuis un certain temps quelques défaillances.

 Face à cette dégénérescence, l’ITRA poursuit les travaux d’amélioration variétale. De nouvelles variétés prometteuses sont en évaluation en vue de leur diffusion auprès des agriculteurs. Les cultures qui pourraient être associées  au sorgho, selon cette institution, sont nombreuses. Mais celles qui permettent de mieux rentabiliser les exploitations sont : le niébé, l’arachide, le soja parce qu’elles permettent d’enrichir le sol, de diminuer le nombre de parasites dans le champ, de diversifier l’alimentation et de gagner plus d’argent.

Le Choix de la parcelle est très important. Selon Institut Togolais de Recherche Agronomique, il faut choisir les sols assez profonds, ni trop sableux ni trop argileux.  Les sols trop sableux devraient être enrichis avec la matière organique (fumier, Mucuna, etc.). Pour les sols argileux ou de bas-fonds, il faut confectionner de grands billons pour laisser passer l’excès d’eau.

Il est recommandé de faire le labour dès les premières pluies de la saison (mars – avril dans les régions maritime et des plateaux et mai – juin dans les régions centrale, de la Kara et des Savanes). La réussite de la culture dépend aussi de la qualité des semences utilisées. Choisir la variété en fonction de la zone de culture afin qu’elle arrive à maturité à la fin de la saison des pluies.

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