Gagner sa vie sur la base de l’élevage de poulets locaux est bien possible aujourd’hui au Togo. Grace à ce nouveau référentiel technico-économique produit par l’institut de conseil et d’appui technique (ICAT) avec l’appui financier du projet d’appui au secteur agricole (PASA), vous comprendrez tout et vous réussirez à coup sûr votre projet d’élevage.https://pasatogo.tg/land/doc/RTE-VOLAILLE.pdf
L’élevage traditionnel des volailles locales au Togo est très répandu mais souvent pratiqué comme une activité secondaire destinée à la subsistance. Les expériences capitalisées dans la conduite technique et économique des unités d’élevages commerciaux de poulets locaux démontrent que, si l’élevage est bien conduit, il constitue une véritable opportunité de création de richesse pour l’éleveur ou pour toute personne qui veut se lancer dans ce domaine.
A travers ce référentiel technico-économique (https://pasatogo.tg/land/doc/RTE-VOLAILLE.pdf), vous saurez comment mettre en place une bonne unité d’élevage et comment planifier les activités au sein de cette unité ; vous comprendrez les mesures de gestions technique, économique, financière et sanitaire pour une bonne réussite de votre élevage.
Avec un investissement de 3,8 millions de FCFA, l’éleveur ou le candidat à l’élevage dispose d’au moins 60 têtes de poules locales comme effectif de départ, peut construire un poulailler à cinq compartiments (2 pour la reproduction, couvoir, poussinière, jeunes) et disposer des équipements adéquats d’élevage. Ainsi, il pourrait réaliser un chiffre d’affaires de près de 8,8 millions de FCFA soit un résultat net de près de 2,8 millions de FCFA à partir de la deuxième année de production.
En effet, avec la relance du sous-secteur de l’élevage par le Gouvernement du Togo, à travers le PASA financé par la Banque Mondiale, le petit élevage familial prend désormais une dimension entrepreneuriale où la rentabilité de l’affaire est garantie au promoteur. Le Projet a fortement contribué à la promotion du petit élevage à vocation commerciale basé sur la poule du village, qui jadis, malgré ses spécialisations multiples (pondeuse et poulet de chair à la fois) faisait partie des facteurs de production aux potentialités négligées. Grâce au PASA, 265 éleveurs de volailles produisent des poulets locaux aujourd’hui et gagnent de l’argent.
