Sur chaque site d’exploitation, la proportion des femmes est d’au moins 40%. Faire réellement progresser la situation des femmes dans la société est, depuis plusieurs années, une préoccupation prioritaire du gouvernement.

L’idée de créer des zones d’aménagement agricole planifiées (ZAAP) sur l’étendue                      du territoire répond au souci du gouvernement de réduire la pauvreté au sein                                            des communautés rurales, surtout les jeunes et les femmes, d’améliorer la productivité des paysans et renforcer leurs moyens de subsistance.

Pour le projet d’aménagement de quatre cents (400) zones d’aménagements agricoles planifiés(zaap) dans tous les cantons du pays, une première phase est lancée depuis le début de l’année sur quatre-vingt  (80) sites. Les zaap, d’une superficie de cent hectares chacune, vont permettre la mise en valeur de huit mille (8000) hectares de terre dans les cinq régions du pays, ce qui va ainsi permettre d’augmenter les surfaces de production agricole.

Les sites sont destinés en priorité aux filières agricoles identifiées comme stratégiques pour notre pays, à savoir, le riz, le sésame, l’anacarde, le maïs, le soja, le soja, le maraichage. La mobilisation des coopératives de producteurs sur ces sites donne priorité aux jeunes et aux femmes.

Sur les sites Zaap, ces dernières sont très actives et mettent toutes les chances de leur côté pour plus de rendement. Les femmes ont chacune des parcelles d’exploitation dont elles s’occupent. Elles participent à toutes les formations sur le respect des itinéraire techniques pour plus de productivité.

Les coopératives de femmes sur les Zaap se démarquent par leur organisation réussie qui favorise l’autonomisation économique de ces femmes et renforce leur participation, leur représentation et leur implication dans le développement durable du secteur agricole.

Pour un développement durable et pour une plus grande sécurité alimentaire au Togo, il convient d’assurer aux femmes rurales l’accès à la terre, mais aussi d’améliorer leur accès aux autres ressources et services annexes nécessaires à l’augmentation des rendements agricoles.