Projets

Initié dans le cadre de la mise en œuvre des engagements de la région, le Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l’Ouest (PRSA/FRSP) vise à accroitre la préparation à l’insécurité alimentaire et améliorer la résilience des acteurs du système alimentaire des paysages prioritaires et des chaines de valeur dans les zones du programme. Trois domaines d’intervention se renforçant mutuellement sont apparus comme des priorités pour renforcer la résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest. Il s’agit de : (i) Soutenir la base productive du système alimentaire en investissant dans l’agriculture climato-intelligente au niveau des exploitations et des paysages; (ii) Promouvoir un environnement favorable au développement de la chaine de valeur et au commerce intrarégional (iii) Renforcer la capacité régionale à gérer les risques agricoles.

Au Togo, les grandes actions du projet se résument comme suit :

Composante 1 :

  • Amélioration de la capacité régionale et nationale à fournir des services d’information fiables sur la vulnérabilité, la nutrition et la sécurité alimentaire ;
  • Réorganisation et amélioration des mécanismes régionaux et nationaux de surveillance et de gestion des ravageurs et des maladies (Renforcement du système de gestion des nuisibles)
  • Renforcement de la collaboration régionale pour la prévention des crises alimentaires
  • Amélioration de la production d’informations agro-hydro-météorologiques
  • Appui à la fourniture et à l’utilisation à temps réel d’informations agro-hydrométéorologiques essentielles aux principaux utilisateurs
  • Renforcement de la viabilité financière et institutionnelle des institutions régionales et nationales qui fournissent des informations agro-hydro-météorologiques

Composante 2 :

  • Renforcer les centres de recherche nationaux et régionaux.
  • Approfondir et étendre les réseaux régionaux de R&D
  • Promouvoir l’accès et l’échange de technologies : Appui à la mise en place d’un centre national de spécialisation (CNS) sur la gestion des biorisques
  • Moderniser les services nationaux de vulgarisation
  • Préparation de plan de gestion intégrée des paysages et préparation de sous projets
  • Investissements pour renforcer la résilience des systèmes écologiques et alimentaires dans les paysages prioritaires
  • Investissements pour renforcer la résilience des systèmes écologiques et alimentaires au-delà des paysages prioritaires

Composante 3 :

  • Mise en en œuvre du mécanisme de tableau de bord du commerce et du marché agricole de la CEDEAO (EATM-S).
  • Harmonisation des politiques commerciales régionales agricoles sur les questions critiques de résilience du système alimentaire
  • Soutien au dialogue et la consultation politique multi-acteurs de la CEDEAO
  • Soutien à la réserve régionale de sécurité alimentaire
  • Renforcement de l’organisation et du financement des chaînes de valeur
  • Soutien à la compétitivité agricole et le développement des infrastructures d’accès aux marchés
  • Renforcement de la coordination multipartite et promotion d’un environnement favorable au secteur privé.

Le PPAAO-Togo est exécuté sur toute l’étendue du territoire national à travers quatre composantes et intervient dans différents domaines d’activité dont le transfert et la diffusion de technologies, le développement de système semencier viable, la génération/adaptation des technologies, le renforcement de capacités et la coopération régionale.

Dans le cadre de la relance de la production agricole, le Togo a privilégié dans ses objectifs, le développement des cultures vivrières en mettant un accent particulier sur la culture du riz qui occasionne d’importantes sorties de devises. C’est dans ce cadre qu’il est prévu la réhabilitation des anciens périmètres hydro – agricoles et l’aménagement des bas-fonds puis les terres en aval des barrages et des points d’eau pour leur mise en valeur afin de limiter les importations. Les résultats de l’étude de faisabilité technico-économique menée en 2001 dans la zone du projet par l’Organisation Arabe pour le Développement Agricole (OADA) a débouché sur la conception du Projet d’Aménagement et de Réhabilitation de 660 hectares des Terres Agricoles dans la zone de Mission-Tové (PARTAM).

 

 

 

Le Projet d’aménagement hydro-agricole de la Basse Vallée du fleuve Mono (PBVM) au Togo constitue la phase pilote d’un programme d’aménagement de la basse vallée du fleuve Mono, dont le potentiel aménageable net sur le territoire togolais est estimé à 14 700 ha.Le PBVM a pour objet la réalisation de deux périmètres irrigués (réhabilitation et aménagements nouveaux) par pompage à partir du fleuve Mono sur une superficie totale de 585,5 ha dont 395 ha pour la riziculture en double campagne.

 

Le projet est cofinancé par la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) et la République Togolaise.  Il a une durée de vie de six (6) ans.La zone d’intervention du  projet couvre les sept préfectures de la région de la Kara à savoir : Assoli, Bassar, Binah, Dankpen, Doufelgou, Kéran et Kozah et concernera 180 sites représentant une superficie totale de 2 938 ha dont  1425 ha à aménager et 1513 ha à réhabiliter.L’objectif général du projet d’appui au développement de la production rizicole de bas-fonds de la région de la Kara vise à accroître les revenus des producteurs intervenant dans la filière riz et de réduire le niveau des importations de riz à travers l’amélioration de l’auto-approvisionnement du marché national.

 

Compte tenu de l’importance de l’agriculture dans l’économie du Togo et face à ses contraintes qui entravent son développement, le Gouvernement, de concert avec ces partenaires, tente de relancer durablement ce secteur agricole en  général et celui de la production vivrière en particulier, dans sa stratégie de lutte contre la pauvreté. La plaine de Djagblé, située sur la rive gauche du fleuve Zio et couvrant 9 villages  (Djagblé, Lébé, Akakopé, Kétapui, Nyamadzi, Ameliki, Abolavé , Adidomé, Gbamakopé et Hlankopé) avec une population de 17 000 habitants, est marécageuse par endroit, inondée pendant la saison des pluies par des bras morts du fleuve Zio, exploitée en saison sèche pour le maraîchage après le retrait des eaux est donc retenue pour être aménagée. Cette plaine est à cheval sur les préfectures du Zio et du Golfe à environ 13 kilomètres au Nord-Est de la ville de Lomé et s’étend sur des centaines de km2. Elle est exploitée par plusieurs maraîchers constitués essentiellement de femmes et de jeunes issus des milieux riverains de la zone. Les agriculteurs de la zone, pratiquent essentiellement les cultures maraîchères liées à des variétés locales de légumes.La proximité de la capitale, grand centre de consommation des produits maraîchers, constitue un atout majeur pour l’écoulement des productions de cette plaine. Par ailleurs, cette plaine est traversée par une route bitumée reliant Lomé à Vogan, ce qui règle en partie le problème d’enclavement de la zone.

Le PADAT s’inscrit dans la logique de la relance de la coopération entre le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) et du Gouvernement du Togo, suite à l’adoption du Document Complet de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP-C) et du Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA)Dans le souci d’adapter les nouvelles orientations stratégiques des autorités du pays aux transformations structurelles escomptées du secteur agricole, un nouveau document de référence a été élaboré puis validé sur le plan national , le Plan National de Développement (PND).Il a pour objectif global de transformer structurellement l’économie, pour une croissance forte, durable, résiliente, inclusive, créatrice d’emplois décents et induisant l’amélioration du bien-être social.Ce plan consacre à son axe stratégique 2,le développement des pôles de transformation agricole, manufacturières et d’industries extractives. En vue d’adapter ces nouvelles donnes, le PNIASAN a été élaboré puis validé. Il devient le nouveau cadre référentiel pour toutes les interventions dans le secteur agricole.

 

Le PDRI-MÔ est un projet intégré qui touche plusieurs secteurs: Agriculture, transport, santé, éducation, énergie, eau et environnement). Il est mis en œuvre grâce aux financements conjoints de la Banque Islamique de Développement (BID), de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), de la contrepartie de l’Etat togolais et de la contribution des bénéficiaires.La mise en œuvre du PDRI-MÔ a engendré la création 695 emplois directs (le personnel de l’UGP, de la COOPEC Plaine de Mô, de l’USP Kagnibara  et celui additionnel de l’Agence ICAT Plaine de Mô ; les éleveurs, apiculteurs, artisanats réparateurs et les producteurs des semences améliorés formés, équipés, installés et suivis) et plus de 2500 emplois indirects (les employés des entreprises, des bureaux d’études et de contrôle et des ONG).Les résultats de ce projet se présentent comme suit :Impacts du projet :Le projet a réduit de 14% le nombre de personnes vivants en dessous du seuil de pauvreté (27 616 hbts contre 32 876 hbts valeur de référence) et ce taux connaitra une augmentation avec l’achèvement des infrastructures et la mise en valeur des ZAAP. Le projet a augmenté le revenu moyen des ménages de 16% (136 515 F cfa contre 117 736 F cfa valeur de référence) et ce taux va connaître une amélioration avec l’aménagement et la mise en valeur des bas-fonds et des ZAAP.

Le Projet d’appui au secteur agricole (PASA) est l’un des projets prioritaires, monté avec le concours financier de la Banque mondiale. Il a connu deux phases d’exécution, dont la première allant de 2011 à 2017, a permis d’engranger d’importants résultats positifs débouchant, après satisfecit, sur une phase additionnelle couvrant la période 2017-2020. Son objectif est de réhabiliter et renforcer les capacités productives des bénéficiaires du projet dans les filières sélectionnées et favoriser un environnement institutionnel propice au développement du secteur agricole. Ainsi, il a soutenu le développement des cultures vivrières stratégiques telles que le maïs, le riz, le manioc et l’igname tout comme les cultures d’exportation tels que le café, le cacao et le coton. Il s’est également investi dans l’amélioration de la productivité des productions halieutiques continentales et l’accompagnement du sous-secteur de l’élevage, à travers notamment un appui à l’élevage traditionnel de volailles et de petits ruminants suivi de la promotion de l’élevage commercial. Plus de 150. 000 agriculteurs, 80 .000 éleveurs, 4.700 pêcheurs, 33 000 acteurs de sous-projets innovants et 26 000 acteurs dans le volet nutrition ont été impactés. Plus de 150. 000 agriculteurs, 80 .000 éleveurs, 4.700 pêcheurs, 33 000 acteurs de sous-projets innovants et 26 000 acteurs dans le volet nutrition ont été impactés.

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